Dans ce contexte de crise, tout le rôle et l’importance du dialogue social tripartite tels que pratiqués à la Fondation se révèlent féconds. « Cette crise nous oblige à être alignés, à construire ensemble des solutions, à concilier les intérêts de chacun dans un objectif commun : la reprise de l’activité sans que la production n’empiète jamais sur la sécurité des personnes » nous disent à l’unisson les syndicats bien ancrés dans l’AMIPI (CFDT Métallurgie – FO Métallurgie – CFTC).
Une équipe pilote sur l’usine du Mans conduite par le directeur de la Fondation en charge de la coordination des usines (Q. Lambert) avec l’aide d’un responsable de site (E. Payot) et leurs équipes ainsi que l’ensemble des syndicats a permis d’établir un document unique de consignes de reprise : respect de la distance physique, des gestes barrières, mise à disposition de matériel de protection (prises de température, gels hydro alcooliques, masques, visières),… Sous la conduite de notre DRH (S. Labatut), les responsables de sites ont également sollicité les services de la médecine du travail afin d’être accompagnés au mieux dans la mise en œuvre de ces mesures de santé et de sécurité.
Puis c’est un travail tripartite (délégués syndicaux, direction et administrateurs) sur le terrain et via les écrans qui a permis de valider et d’uniformiser toutes les procédures, elles ont été ensuite sécurisées par des audits.
« Sans la présence sur le terrain des délégués syndicaux, la confiance n’aurait pu être rétablie ; les délégués syndicaux se sont investis pleinement dans leur rôle et missions SSCT (santé, sécurité, conditions de travail) » souligne le Président de la Fondation (J.-M. Richard).
Tous les vendredis, se réunit un comité de suivi - animé par D. Mavridorakis, trésorier et administrateur de la Fondation, désigné pour animer dans la durée la qualité du dialogue social - avec la direction, les DS et les administrateurs, dont le Président ; ce comité est devenu un moment de rencontre-clé pour la suite permettant la maîtrise des risques en période de montée en puissance.
Ainsi nous avons pu redémarrer tous ensemble, en oubliant personne, comme la fondatrice Madame Vendre nous a invité à le faire : « soit on y va tous ensemble, soit on y va pas ».