Chaque semaine, Annie, comme d’autres salariés de la Fondation AMIPI, appelle quelques opérateurs qui n’ont pas encore repris le chemin de l’usine, c’est un moyen de prendre de leurs nouvelles, de garder le lien et s’assurer que tout va bien dans ce contexte inédit.
Ces opérateurs prennent, comme tout un chacun, leur mal en patience. Ces conversations rythment leur semaine et sont un vrai soutien. Pascal, l’un des opérateurs appelés, est très reconnaissant : « vous m’avez chaque fois remonté le moral ; rester enfermé, ce n’est vraiment pas très bon ».
On parle usine, reprise, mais pas que. C’est l’occasion d’un échange intime sur les goûts musicaux, culinaires…, on évoque « l’après confinement » et la reprise du travail, pourquoi pas à vélo : chacun s’ouvre et (se) raconte. Des tranches de vie qui font du bien dans cette période de confinement.
Annie témoigne, « c’est très riche, pour eux, certes, mais aussi pour nous. Cela donne du sens, c’est primordial en ce moment où il n’y a plus de sens à rien ».