Le 5 septembre, avait lieu le conseil d'administration de la Fédération Territoires Zéro Chômeur Longue Durée, où Jean-Marc Richard, depuis l'assemblée générale 2017, représente la Fondation AMIPI, au collège des Associations.
L'occasion de découvrir le projet TZCLD et surtout son vigoureux modèle économique qui ne peut que conforter la Fondation AMIPI dans ses positions vis-à-vis de ses partenaires institutionnels.
Le projet « Territoires zéro chômeur de longue durée » a été porté pour sa phase de démarrage par ATD Quart Monde en partenariat avec le Secours catholique, Emmaüs France, Le Pacte civique et la Fédération des acteurs de la solidarité.
Son objectif : démontrer qu'il est possible à l'échelle de petits territoires, sans surcoût significatif pour la collectivité, de proposer à tout chômeur de longue durée qui le souhaite, un emploi à durée indéterminée à temps choisi, en développant des activités utiles pour répondre aux besoins des divers acteurs du territoire.
Dans les territoires concernés, des EBE "Entreprises à But d'Emploi" sont chargées d'identifier les besoins non satisfaits et de recenser les compétences disponibles et de recruter en CDI, à temps choisi, des personnes privées d'emploi volontaires.
Il s'agit de rediriger les budgets publics issus des coûts de la privation d'emploi pour financer les emplois manquants en assurant de bonnes conditions de travail.
NB : Le coût de la privation d'emploi est estimé chaque année à 36 milliards d'euros (source TZCLD)
On calcule le coût hypothétique (macro) de la privation d'emploi en imaginant que (par miracle) tous les chômeurs de longue durée désirant travailler sont en emploi. Dans cette hypothèse extrême, on recalcule chaque ligne des budgets des collectivités et de l'État. Les économies réalisées et les bénéfices engrangés représentent « le coût de la privation d'emploi ».
Le projet TZCLD bénéficie ainsi de deux sources de financement principales :
- la réaffectation des coûts et manques à gagner dus à la privation durable d'emploi (RSA, CMU, etc.).
- le chiffre d'affaires réalisé par les entreprises à but d'emploi (EBE) grâce à la facturation de prestations de produits ou de services